Surgissant du froid et du noir
La voilà, tristesse d’un soir
A me surprendre sans surseoir
De cette mélancolie, redoutée, qui me saisit
S’en va ce regret qui fleurit
Dans le jardin des esprits meurtris
Hantant cet endroit si torturé parfois
Troublant mes souvenirs, embrumés des fois
Poignardant une âme au désarroi
Car elle est bien là, invisible, silencieuse
Me caressant, de sa main trompeuse
M ’emplissant d’une fièvre anxieuse
Immobile, je l’entends, prudent
Inquiet, troublé, comme souvent
Muet, en repensant
Mais toi, lendemain , qui sera autre
M’offriras des progrès qui seront vôtres
Apaiseront vos peines qui seront nôtres.
– Marco Bucci –