Alors que la nuit touche à sa fin
Et que le ciel du petit matin
S’éclaircit dans un bleu satin
Promesse d’un réveil coquin
La fraîcheur que je perçois
Ravive mes rêves courtois
Ceux que j’habite parfois
Pour toi, je les revois
Te sentant nue blottie
Parcourant tes seins arrondis
Je ressens l’arythmie
Lorsque mes doigts te vivifient
Ta bouche s’ouvre sans pudeur
De ta langue je sens la moiteur
Et de ton corps avec lenteur
J’en ressens les profondeurs
De tes soupirs je me nourris
De tes envies je me ravi
De tes gémissements je m’éblouis
Dans ton plaisir je vis
Tel un déchirement vain
Nos corps se séparent enfin
Mais dans tes yeux, un amour sans fin
Me voit préparer ton café du matin
– Marco Bucci –