La souffrance que je vois en toi
Est une vague qui m’envahit avec effroi
Ta tendresse que je perçois disparaître avec désarroi
Me rappelle avec nostalgie nos jours de joie

Les douleurs qui te remplissent quotidiennement
Sont des pointes qui me blessent continuellement
Et ne savoir que faire pour t’aider vraiment
Dévaste mon cœur outrageusement

Les larmes que je vois rouler sur ton visage
Sont les vraies causes de ma rage
M’invitant dans tes cauchemars à faire un carnage
Pour ramener la douceur qui t’habitait avant l’orage

Dans le livre d’amour écrit de tes mains
Bienheureux celui que tu aimeras demain
Car lorsqu’il te prendra dans ses bras câlins
Il verra en toi la joie de vivre renaître chaque matin

Et si maintenant la solitude te semble appropriée
Pour toutes tes blessures tenter de panser
Sache que tu es surplombée de bienveillantes pensées
Comme le plus magnifique des ciels étoilés

Même si ce monde te paraît un désert aride sans fin
Ne perçois-tu pas dans la clarté du soleil divin
Cette parcelle de bonheur, cette oasis au loin
Où coule une eau cristalline, la sérénité enfin.

– Marco Bucci –