Cette vie que j’aimais, passionnément
Ce monde que j’admirais, par moment
Ces chemins que j’arpentais, souvent
Se sont assombris, brutalement

Tous ces merveilleux moments
Qui te rendaient heureuse, infiniment
Et ces fous rires partagés, insouciamment
Me manquent aujourd’hui cruellement

De mes excès commis fréquemment
Qui me criaient : « tu es vivant ! »
Il demeure la bouteille qui m’enivrait, allègrement
Et la solitude, malheureusement

J’ai cru te dire mes erreurs, sincèrement
J’aurais aimé être meilleur, vraiment
Te serrer dans mes bras, plus souvent
Mais me voilà croisant ton regard insistant

Tes derniers mots prononcés, cinglants
La sentence est tombée, lourdement
Et me voici, les pieds traînants
La tête basse, me retirant

– Marco Bucci –