Leur chemin s’étaient croisés
Quelques regards échangés
Pourtant peu de mots adressés
Et le destin les a occupés

Mais les années ont passé
Au travers de leurs expériences, marqués
Et malgré le temps écoulé
Par leurs discussions, se sont appréciés

Mais lui sentait une passion l’habiter
Secrètement souhaitant la lui avouer
Se taisant pour ne pas bafouer
La confiance en lui placée

De cette femme était née
En lui cette étrange anxiété
Vouloir lui plaire en toute simplicité
Sans jamais vouloir la heurter

Et dans le bleu de ses yeux éclairés
Percevant les blessures l’inonder
Il l’a simplement écoutée
Et ses émotions, les refouler

Mais comment la rassurer
Difficile de la voir se chagriner
Que lui dire pour la rasséréner
Impatient de la réconforter

De la beauté, elle n’avait rien à envier
La tendresse lui était destinée
Sa sensibilité plus à prouver
Et cette féminité, au corps chevillée

Par son charme il a été frappé
Foudroyé, chamboulé il en est resté
Désemparé pour lui annoncer
Le désir qui devait le hanter

Ils se sont enfin rapprochés
Leurs émotions les ont bouleversés
Et il a pu ainsi goûter
A son affection souvent imaginée

Lorsque, prise dans ses bras, serrée
Ses lèvres à sa bouche, collées
Il put, avec passion, la regarder
Ce fût le cœur serré, celui d’un enivré.

– Marco Bucci –