Aussitôt tu me surprends
A m’envelopper lorsque tu descends
De mes tracas tiré abruptement
C’est fatigué et isolé que je me détends
Les ombres se faufilant dans la nuit
La quiétude naissante amplifiant les bruits
Et le frémissement furtif de la souris
Qui résonne dans la pièce sans vie
Heures sombres attendues qui m’inspirent
La douceur des mots qui s’écrivent
Heures tardives et précieuses qui délivrent
De cette confusion intime qui m’enivre
Les vers s’enchaînent avec émotion
Mes pensées s’en vont avec dévotion
Et de mes élans vers mes ressentis profonds
C’est de mes erreurs dont je me morfonds
Alors que seules mélodies se perçoivent
C’est mes mains que tes seins reçoivent
Se promenant sur ta peau nue, se doivent
Te faire frémir, que jusqu’aux lèvres je te boive
Ton souffle me tirera de ma torpeur
Et sur ton corps je sentirai la moiteur
Des corps fusionnant dans la fougue et la lenteur
Invitant le plaisir tiède à s’échapper avec ardeur
Lorsque épuisés nous nous affaisserons
C’est avec tendresse que je t’offrirai mon affection
Dans un murmure glissé tu confieras tes appréhensions
Et je t’écouterai sans accusations
Attendant que la passion nous reprenne avec déraison
Endormie dans mes bras qui t’offrent protection
C’est la nuit qui défile sans exception
Et le matin nous trouvera épuisés de nos excitations.
– Marco Bucci –