Insuffle moi, Ò toi, Dieu tout puissant
Cette force vive qui fait de moi cet être vivant
Qui vit, ressent, aime, vibre, pleure et rit
Des bonheurs et douleurs de la vie
Comme immergé dans un océan de tendresse
Tes bras puissant me protègent des bassesses
Mes pas guidés par Ton souffle bienveillant
Ne sauront être perdus dans ce désert arrogant
Parfois bien seul dans ce monde brutal
Ta lumière me donne cette force morale
Celle qui me voit rieur derrière cette vitre
Observant les perdus, les ignorants, les pitres
Souvent solitaire, parfois idéaliste, constamment rêveur
De mes actes seul maître je demeure, sur ma vie Tu me vois songeur
Guidé par Ton souffle puissant Tu me vois poursuivre
Inlassablement les heures d’amour et de joie qui délivrent
Les pieds sur terre, l’âme auprès de Toi
Loyal, compatissant, généreux et droit j’en ferai ma loi
Chaque soleil levant inondant Ta création
Me voit émerveillé, reconnaissant, en admiration
De par Ton infinie miséricorde bienveillante
Mes défaillances ne sauront demeurer malfaisantes
Et de mes élans incessants vers une vie meilleure
A mes proches je demande de pardonner mes erreurs
Ô toi Amour infini qui est tout, partout et pour toujours
Merci pour mes joies, mes plaisirs et mes nombreux jours
Merci de me gratifier de la vie pour jouir de Tes dons
Avec avidité, communion, passion et déraison
Riche de perles engendrées par un désir ardent
Au-delà des douleurs, des peines, des découragements
Dans mon cœur, sois sûr, que j’ai gravé mes responsabilités
Celles d’un père qui ne faiblira pas devant les difficultés
Mais si parfois j’ai pu m’égarer à ma grande tristesse
De l’exemple paternel, par maladresse, par faiblesse
C’est une grande souffrance, en conscience, d’aimer infiniment
Mais de sombrer parfois dans de malheureux égarements
Et si au détour de mon chemin mon cœur devait frémir
Donne-moi sans cesse le bon sens de la faire sourire
A l’instar de Tes chérubins, séraphins et autres gardiens
Lui offrir amour, tendresse, partage, écoute et soutien
Car si les épreuves ont pu m’éprouver, sûrement me mûrir
Une clairvoyance certaine, une assise confiante ont pu fleurir
De ma naïveté révélée est née une conviction profonde
D’offrir à celle qui m’accompagne une complicité féconde
Aveugle et clairvoyant, marchant dans tes pas sûrs
Ceux du berger guidant son troupeau par ses murmures
C’est heureux et confiant que sans cesse je te prie
D’éclairer mon chemin et nourrir les âmes appauvries
Car Toi seul me conduira sain et sauf dans ces vallées paisibles
Celles où règnent la justice, la paix, la sérénité imprescriptibles
Et si parfois mon cœur est rempli de désarroi, de désespoir
C’est inlassablement auprès de Toi que je recherche l’espoir
– Marco Bucci –