La main que je te prends
Dans un désir brûlant
S’enfuie au vent froidement
Profondeur de mes tourments

Mon regard attendrissant
A tes yeux inintéressant
C’est tout mon amour pourtant
Qui se fragilise en l’ignorant

Chaque jour naissant
Dans mes bras te souhaitant
Me délaissant rapidement
Seul avec mon désarroi grandissant

D’un seul sourire espérant
D’une parole attentionnée priant
C’est angoissé, le cœur saignant
Que je survis difficilement

Si tu me voyais soupirant
Si tu m’apercevais souffrant
Si tu me surprenais pleurant
Si tu me considérais vivant

C’est un amour profond et sincère indubitablement
Que tu ignores inlassablement.

– Marco Bucci-